Les pieges du Web
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Les pièges du Web

On sait depuis longtemps où se trouve toujours le fromage gratuit. Mais des pauvres souris semblent de ne pas jamais apprendre, point du tout, et la promesse du bonheur gracieuse reste le truc préféré de la pub et la méthode infaillible pour former des prédilections. Donnes seulement au gens quelque chose sans y payer, faites-les s'y accoutumer, et ensuite, moissonnez sur la prolongation payée. On va pousser de longs soupirs, résister un peu, et puis la majorité va bien probablement grappiller d'argent pour ce dont on a vraiment besoin. Essentiellement la même technique est employée par les vendeurs de drogues pour entrainer des nouvelles victimes ; après plusieurs doses gratuites, le toxicomane frais va faire n'importe quoi pour en avoir plus.

Le business Web n'est pas une exclusion. Les entreprises offrent des services gratuits pour attirer les clients, à titre d'essai, mais elles sont sûres à les couper aussitôt que la clientèle avale l'amorce. En particulier, l'ère d'hébergement internet gratuit va inévitablement approcher sa fin. Le destin de Yahoo! Geocities montre le futur commun de tout le Web non-commercial. Les utilisateurs de Geocities ont expériences un choque, quand on a limité sévèrement le trafique, avec toutes les commodités comme la redirection du courriel et FTP réservés seulement pour les utilisateurs commerciaux ; un peu plus tard, le projet a été entièrement abandonné. D'une façon similaire, la statistique Web gratuit par Webtrends s'est finalement transformé en un service commercial pour 35 dollars par mois par site. Le transfert d'un hébergement russe très populaire de Yandex à Ucoz n'est que le premier pas a la commercialisation complète. Le même sort est à arriver à tous les autres services gratuits, et il ne faut pas avoir de grosse tête pour le comprendre. Si vous décidez à les utiliser pour quelque temps, soyez préparés à s'aiguiller dans une voie alternative.

Bien sûr, c'est souvent assez compliqué de reloger un site chez un autre hébergeur, et particulièrement pour ceux non-experts qui ont été séduits par des promesses d'un constructeurs de sites gratuit et convivial. Beaucoup d'eux préféreront payer pour ne pas être forcés à commencer leurs sites de zéro à un autre serveur, ou collecter le trafique encore une fois à un nouveau domaine. La plupart de sites peut être négligé, mais le reste payera, et les hébergeurs gagneront leurs profits en tout cas.

On connais quelques tentatives à partiellement préserver le contenu des ces sites abandonnés (le Wayback Machine, les archives à Oocities.org, Reocities.com ou Geocities.ws), mais tous ces tas morts de données sont déformés, inconsistants et bien dépassés, et donc ils font souvent plus du tort que du remède. Un cadavre galvanisé restera aussi mort.

La seule consolation qu'on peut avoir c'est ce que les services commerciaux ne sont pas meilleures dans aucun rapport, et hébergement payé peut collapser aussi bien que des sites gratuits, sans aucune indemnité. Le marché a inventé des centaines de trucs pour quitter sans la moindre obligation. L'argent payé, l'argent perdu. Et on pourrait trouver que les souricières, ce n'est pas si mal pour avoir sa portion du fromage...


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