La sagesse dans le temps
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La sagesse dans le temps

On croit souvent (ou est fait à croire) que ceux qui vivaient il y a bien des siècles pouvaient posséder quelque connaissance ou sagesse supérieure, et que leur acquis spirituels ont été perdu ou oublie avec le temps.

Cette confiance nie au moins deux fois le développement. Ainsi, les acquis culturels sont jugés éternels et invariables. Et puis, la capacité de la pensée et de l'action est traité comme la même durant toute l'histoire de l'humanité.

Ces thèses sont fausse, toutes les deux.

Rien dans la culture ne vient une fois pour toutes. La culture matérielle est changeable aussi bien que la culture spirituelle. Des articles des époques précédentes ne satisferont jamais les demandes d'aujourd'hui. En particulier, l'esthétique d'une époque est différente de l'esthétique d'une autre, et les spécimens de l'art ancien ou primitif n'exciteront normalement qu'un intérêt historique dans une personne contemporaine. De la même façon, les notions premières de la science sont peu probables d'être acceptables aujourd'hui. Bien sûr, c'est vrai aussi pour la philosophie, la sagesse. Puisque la philosophie est essentiellement reliée à la pratique, la construction consciente de l'avenir, la suite des directions préhistoriques est tout à fait le contraire de la sagesse, qui va toujours rompre tous les règlements possibles pour découvrir des autres chemins qui seraient plus appropriés en cette étape particulière de développement.

Sans doute, il y a de l'héritage du passé qui préserverait sa valeur jusqu'à nos jours. Cela signifie que la culture n'a pas encore surpassé l'organisation économique et sociale d'hier, et que les gens vivent et agissent encore dans des conditions similaires. Donc, l'acceptabilité des vielles formes est causée principalement par le taux bas de développement et non pas par des établissements extraordinairement sages de nos prédécesseurs ; c'est-à-dire, elle vient plus d'un manque de la sagesse que de son excès.

Ensuite, les capacités des gens développent avec le développement économique, en élargissant le cercle des habitudes d'une personne moyenne, y compris les capacités mentales. Un aperçu plus large du monde fait le niveau moyen de la spiritualité beaucoup plus haut en une personne contemporaine qu'en la majorité de gens d'autrefois. C'est pourquoi une sagesse moderne sera en tout cas plus sublime et plus élaborée que tout ce qu'on a connu précédemment. Quand un philosophe moderne est fasciné par une " vérité " ancienne, il faut mieux le suspecter d'un sous-développement spirituel qu'attribuer des qualités exceptionnelles à cette vieille idée. En particulière, la persistance, au dépit de tout le progrès de l'art, de la science et de la philosophie, des nombreux religions résulte du développement retardé de la culture et de la formation, ce qui est conditionné par l'organisation imparfaite de l'économie et de la société.


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