Unisme: Principes
[Unisme] [EN] [FR]

Des principes fondamentaux

On comprend bien qu'il n'y a aucune manière de ramener les idées de l'unism à un certain nombre de formules abstraites. Dans des applications et des conditions culturelles différentes, des différents aspects de l'unism peuvent devenir d'importance primaire, avec le reste à l'arrière-plan. L'énumération ci-dessous n'est qu'un résumé de mes discussions récentes avec des adhérents à d'autres idéologies ; c'est bien possible, que le futur le trouvera banal et évident en soi même, conduisant l'attention publique envers des questions plus complexes. Quelqu'un suggérera peut être de formulations plus justes ; des autres mettront à jour mon approche et méthodologie... Ça va bien avec moi, je le prévoie.

Aujourd'hui, sur l'étape initiale de son développement, l'unisme doit encore se distinguer des autres tendances culturelles. C'est pourquoi ses principes prennent à la plupart une forme négative, décrivant plutôt ce qui dans les autres idéologies n'est pas compatible avec l'unisme, que des traites propres de l'unisme. Avec du temps, des formulations positives s'accumuleront, en formant une langue spécifique qui peut bien dépasser ce que je peux imaginer maintenant.

Cohérence et consistance

Un principe de l'unisme de l'importance primordiale provient de l'idée même d'intégrité universelle. Chaque activité (et des discussions en particulier) doit être un entier, et une partie d'un entier. Suivre l'unisme c'est garder la consistance des actes et attitudes toute la vie. Selon l'unisme, la pensée n'est jamais séparée de l'action, et les besoins pratiques sont toujours coordonnés avec les vues et les convictions de l'individu.

Cela implique aussi la nécessité de développement et d'autocorrection. Mais le présent n'est pas séparé du passé, et le futur se développe de ce que nous faisons aujourd'hui. Il faut maintenir l'intégrité de la vie dans la dimension temporelle aussi. On ne peut pas tout simplement écarter ses erreurs, on doit les expliquer et en apprendre. Aucune honte, aucune repentance, rien à pardonner.

En réflexion, l'unisme accepte également toutes ses formes possibles. Il n'y a pas de besoin d'être toujours strict et formel ; contemplation vague, des pensées dispersées et des essais aléatoires compléteront obligatoirement le traitement méthodique. Pourtant, l'unisme n'accepte pas de faire quelque chose pour rien, il exige que chaque bizarre lubie serve au moins au développement personnel, en devenant par la une partie de développement social, et du développement du monde entier.

Productivité

Selon l'unisme, les êtres conscients recréent le monde suivant leurs besoins. Ainsi la nature devient la culture, la deuxième nature, quelque chose faite plutôt qu'existante en soi. Cette créativité universelle reconstitue l'intégrité du monde, reliant ses pièces ou aspects différents.

C'est-à-dire, si quelque chose tourne mal, on doit essayer le faire mieux, au lieu de s'y adapter tout simplement. Chacun peut mettre tout en doute, l'examiner et suggérer des voies à l'améliorer. Mais cette amélioration doit toujours suivre de l'idée du tout, il doit être objectivement justifiée. Rien n'est pour rien.

Chaque acte de communication des êtres conscients s'effectue par l'intermédiaire de leurs produits. C'est-à-dire, les sujets n'entrent jamais directement dans le contact, ils changent plutôt leur environnement culturel d'une manière qui peut influencer le conduit d'une autre personne d'une manière socialement significative. Au niveau le plus haut, la raison en général (l'esprit) se développe en reproduisant le monde entier, aussi que le monde se reproduit universellement par l'intermédiaire de la conscience. Pour se comporter comme un être conscient, on doit au moins être productif ; mais pour devenir vraiment universel, le produit doit être conçu comme médiateur au développement du monde.

L'approche hiérarchique

Il faut toujours observer que le spécial ne peut exister qu'en respect à quelque chose plus générale. Par conséquent, le contexte d'une activité est aussi important pour sa caractérisation comme sa organisation interne. Cela implique que chaque idée doit comporter les aspects de l'applicabilité, et chaque acte ne peut être jugée que dans son contexte historique et culturel.

À chaque instant, le monde peut être représenté avec une hiérarchie imposant un certain ordre sur les aspects matériels et idéales de son autoreproduction. Il y a toujours des niveaux inférieurs et supérieurs de la hiérarchie. Cependant, il n'y a aucune supériorité absolue. Un ordre ne peut exister que dans un certain respect, alors qu'un ordre inverse est possible à un autre égard, ou à un autre moment.

L'unisme est incompatible avec tout dogme. Une déclaration ne peut être valide que dans un contexte culturel précis, il n'y a pas de lois éternelles ou vérités indubitables. Chaque point de vu peut être sujet à une évaluation critique et révision, sans prêter l'oreille à aucune autorité. Il n'y a aucune façon de voir ou mode de vie qui serait absolument vrai.

Convictions en développement

Pour sa nature antidogmatique, l'unisme rejette toute religion, ou tout autre système de croyance, les considérant comme un signe de l'ignorance. On peut, en ouvrant un nouveau domaine d'expérience, temporairement accepter certaines idées sans examen préalable, y faire confiance pour l'instant, juste pour commencer par quelque chose. Pourtant, ces conjectures préliminaires et hypothèses de travail n'ont rien en commun avec les croyances. La différence est dans l'attitude critique inhérente à la vraie spiritualité, la demande que toute idée soit validée dans le contexte historique particulier. Lorsque ces suppositions sont confirmées par activité pratique et expérience sociale, elles prennent la forme de convictions, qui ne redemandent pas la vérification jusqu'à ce que les conditions culturelles développent au-delà de la limite de leur validité ; convictions sera alors soumis à la révision. Toutefois, il ne s'agit pas de remplacer seulement d'une idée à une autre. Nouvelles convictions croissent de convictions antérieures, ils doivent appartenir à la même hiérarchie, étant les différents aspects du total.

La croyance religieuse est une forme primitive de la conviction. Pour surmonter cette primitivisme il ne suffit pas de déclarer tout simplement que toutes les religions sont faux et trompeur ; la religion doit être expliquée et évaluée dans son évolution historique, pour comprendre sa place dans la hiérarchie de réflexion et d'empêcher ainsi sa pénétration destructrice à des formes plus universelles.

Liberté

Dans une société peu développée, où des gens ont à vendre leurs produits pour supporter leur existence, la mentalité globale de la société est orientée vers la production des produits plutôt que d'universalité créative. Cela laisse son empreinte sur les produits, limitant leur capacité médiateur au développement du monde entier. En particulier, les idées personnelles sont souvent censurées par les considérations du résultat économique possible. La valeur marchande du produit surpasse sa valeur culturelle.

Néanmoins, il est important d'opposer les aspects non commerciale de chaque activité à sa nature de classe et ses limitations économiques. L'unisme affirme que, même dans des circonstances tendues, on peut apprendre à observer l'universalité de ses actes, les mettant ainsi au-delà de toute censure sociale et économique. Ainsi, on devient libre et propage la liberté.

Bien que la liberté peut se manifester en beaucoup de formes individuelles, elle fait toujours chacun représentant individuel de la raison à l'échelle universelle ; la liberté se sent comme étant égale à tout le monde.


[Unisme]