En aphoristique
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Le monde est petit pour ceux qui sont grands.
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On l'exprime toujours en quatre mots :
Il est absolument inexprimable.
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Enfant oublié, homme perdu.
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Il faut toujours essayer de comprendre,
quand bien même comprendre mal.
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Mieux trahi que soupçonneux.
Le soupçon, c'est trahison à chaque instant.
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La vie perdue en gagnant la vie.
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Certains sont bien fort certains,
mais certains de ces certains
ne sont pas du tout certains
de quoi sont-ils si certains.
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Quand on a tout, on peut se contenter de peu.
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On est toujours prêt à ce qui n'arrive jamais.
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Il y a de lumière invisible.
Il y a de son inaudible.
Nous les apprenons par leurs effets observables.
Mais quel instrument nous indiquera la grandeur dans la misère ?
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Un peu, ce n'est pas peu.
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La raison, ça débrouille.
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À la fin de toutes les choses mondiales,
on ne manque que la fin.
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Quand le ciel chante, le marais pue.
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Rien ne suffit pour rien atteindre.
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Tout est bon quand il n'est pas du tout.
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Le majeur souci de l'humanité
c'est l'existence des sans-soucis.
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Avoir le goût pour les belles-lettres n'entend pas d'avoir le goût.
Toujours suivre la raison n'entend pas d'avoir raison.
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Il n'y a pas de grands hommes ;
il y a de petites âmes.
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On est assez grands pour ne pas être trop petits.
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Nos cœurs résonnent des battements des ailes des amours
qui ont pris leur vol.
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Qui s'approche du ciel est divin ;
qui s'accroche au diable fait l'enfer.
Un être humain est libre
de ne pas s'approcher ou s'accrocher.
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Je ne parle aucune langue.
Je préfère de ne pas du tout parler.
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La voix vient quand la parole s'en va.
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Embrasser le corps, perdre l'âme.
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L'art est à créer des normes et non pas y obéir.
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Je donne tout, je ne demande rien...
Le mensonge.
Bien typique.
Donner, c'est aussi prendre, et donc faire donner.
Obligation et reproche.
Amour propre.
Manque d'amour.
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Un tout petit pas est pourtant à finir à l'infini.
