Des poltrons forts et des geants mechants
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Des poltrons forts et des géants méchants

Il y a une opinion très commune qu'une personne forte est peu probable à heurter un autre, et que des gros gens sont généralement débonnaires. On recourt à cette psychologie vulgaire pour justifier l'étude de toutes sortes des arts martiaux et de technologies de la survie, ainsi que la préparation militaire. On dit que ceux qui se sentent bien protégés n'ont pas de besoin de démontrer leur supériorité, parce que ceux qui pourraient leur attaquer n'oseraient pas frapper le premier coup.

Un argument bien précaire, en face de tant d'évidence du contraire ! On peut observer toujours et partout que des fortes oppriment des faibles et personne ne va défendre les victimes abandonnés. Prenez le récent campagne de Etats-Unis contre Iraq : un des plus grands pays du monde qui possède des piles énormes des armes les plus nouveaux, qui contrôle presque complètement les communications globales, et qui a une armée la plus grande avec la plus longue expérience des guerres locales, une nation parfaitement forte a, en étant bien sûr de ne pas se heurter à une résistance considérable, choisi un petit pays peu habité pour sa proie, le pays sans armes modernes, sans armée régulière et sans alliés. De plus, Iraq était appauvri économiquement par des décennies de blocus international ; sa défense aérienne était complètement détruite par des bombardements américaines incessants depuis beaucoup d'années, sa flotte de missiles était désassemblée sur l'ordre d'ONU, et tous ses usines militaires était stoppé pour faire plaisir à la " communauté internationale "! C'était comme si un sadiste de deux mètres de taille torturasse un petit enfant, en lui liant pieds et poings pour plus de sécurité.

La vraie psychologie du pouvoir se révèle par l'exemple des Etats-Unis. C'est un pays froussard ; il ne frappe jamais sans être absolument sûr de son impunité, et il saisisse toute occasion à démontrer son puissance par un meurtre de quelques milles de gens bien loin des Etats-Unis, dans un pays qui ne pourrait jamais porter un contre-riposte en tuant plusieurs américaines en leur propre territoire. Les Etats-Unis est un pays sans aucune idée de l'honneur, de la conscience et de la justice, où le culte de la force a pris la place de la raison. Ils cultivent leurs muscles militaires, ils pilent le monde entier en concentrant ses richesses aux banques américaines, en volant leurs cerveaux et en exploitant les autres dans tout rapport possible. Avec chaque victime de plus, les américains deviennent toujours plus enivrés de leur supériorité militaire, et ils ne se soucient plus d'inventer des prétextes plausibles, ou de vraisemblance de leur mensonges. Ils prennent tout simplement ce qu'ils veulent, sans prêtant attention aux douleurs des autres.

C'est un géant méchant dont toutes les pensées sont du pilage et de l'homicide, dont le comportement est toujours l'agression, et dont l'intelligence est réduite à l'astuce du carnassier. Une groupe de pillards mineurs s'est formée autour des Etats-Unis (l'Angleterre, l'Allemagne, la France), en compétant pour les restes du maître. Ils sont aussi poltrons, et ils jappent et mordent de sous la queue américaine. Ils peuvent même faire cliqueter leur indépendance et faire des gestes démonstratives du désaccord avec le chef ; mais quand le chef leur crache dans leur visage ils sourient seulement et lèchent le derrière du boss. Ils se sentent puissant sous l'aile de l'empereur, et ils sont octroyés à piler et tuer dans leur petits domaines, autant que les intérêts du maître ne soient pas concernés. Ils font le sale travail de retenir les esclaves à genoux, et ils appellent aussitôt au boss en se heurtant à la moindre résistance. Les forts s'entassent à une bande armée, parce qu'ils ont peur des faibles.

Ne croyez pas ceux qui prétendent de n'acquérir la puissance que pour se défendre. La force a besoin d'exercice ; il faut qu'on la montre pour qu'elle reste la force. De temps à l'autre, une nouvelle puissance va fracture le crâne du vieux tyran et devenir tyran elle même. Cela ne changera de rien. Un maître remplace l'autre, mais les esclaves vont rester esclaves. La même lutte animale pour la dominance dans le monde animal.

Mais le jour viendra, quand les ilots isolés de la conscience se réuniront en quelque chose qui sera plus forte que toute force, et qui va nier l'idée même du pouvoir, de la dominance, ou de la compétition. Les êtres conscients vont se retrouver et découvrir la voie à neutraliser toute arme que les hommes animaux puissent inventer. Et ils vont mettre les bandes de lâches forts et agressifs à des cages bien solides, en les filtrant par un nouveau système de l'éducation et en isolant les incorrigibles. Ils ne vont pas le faire par la force, mais plutôt par l'ingéniosité de leur esprit et l'honnêteté de leur cœur. Ils seront ce Jack le tueur de géants, qui va conquérir les géants méchants et apporter la paix au monde tourmenté. Et ce sera la dernière violence dans l'histoire de l'humanité.


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