Peut-on jamais posséder une idée ? La réponse seulement raisonnable serait " Non, bien sûr ! " Les idées ne viennent au gens de nulle part ; elles sont produites comme un effet collectif, un résultat des actes nombreux de communication avec des autres. Il n'importe pas comment l'idée est exprimée par une personne particulière ; elle ne peut exister que par une large circulation parmi des esprits et une diversité des manifestations en des activités individuelles.
Quand quelqu'un produit quelque chose, on peut être sûr que le travail de beaucoup de gens a été utilisé, d'une manière directe ou indirecte. Tout acte est culturellement médiatisé, empruntant ainsi des provisions de formes, d'habilités, de tendances couramment présentes. Ce serait si absurde de poursuivre quelqu'un en justice pour l'emploi d'une idée à l'autre que de mettre en jugement ceux qui parlent français ne pas étant francophones par l'origine !
Pourquoi est-il si énervant et agaçant quand on " vole " une idée à quelqu'un ? Pourquoi est-il considéré comme immoral et inacceptable ? Les racines de cette attitude sont en la nature du capitalisme, qui transforme tout en valeurs d'échange, en coûts abstraits du content réel des choses. Tout produit ne devient ainsi qu'un représentant d'une certaine somme, et non ce qu'il est en effet. Quand un auteur d'un livre est indigné de l'autre qui a publié le même sous un autre nom, cet auteur supposé original (une personne ou un groupe des gens) ne s'inquiète jamais de la diffusions des idées exprimées ou des résultats obtenus ; il s'agit seulement de qui va gagner l'argent. L'obtention du profit devient le but principal de tout travail, et l'échange d'idées dégénère en troc.
Sous capitalisme, les principes de la distribution du bien publique sont essentiellement abstraits ; ils dépendent plus de la partie du bien qu'on déjà possède que de la contribution du possédant dans le progrès économique et culturel de la société. Par exemple, considérons deux personnes avec la même idée ; ce sera probablement plus facile pour celui qui est plus riche de trouver des occasions pour l'implémenter, tandis que le déshérité est voué à être en retard en se dépensant à la survie primitive au lieu de développement créatif. The premier peut même ignorer la contribution de l'autre, jamais considérant sa position privilégiée comme un cadeau de la société ; ce n'est pas propre aux gens aisés de mentionner ceux qui a produit leur aisance, ni partager des avantages. Un auteur peut avoir des rapports plus proches aux éditeurs que l'autre et les utiliser pour publier ce dont l'autre avait seulement une intention. Qu'est-ce que cela va changer ? Tous les deux reçoivent leur existence du reste de l'humanité, en utilisant directement ou indirectement des produits des millions des autres gens, insuffisamment compensés, pour qui les deux " auteurs " sont également des " voleurs ", peu d'importance comment ils " pillent " un l'autre.
La notion de la paternité a développé avec capitalisme ; une société plus raisonnable ne s'intéresserait jamais de l'origine de n'importe quoi. Si vous faites quelque chose, donc faites-le sans compter sur des bénéfices possibles. Si quelqu'un décide à reproduire les résultats des autres (soit il les ignorant), toute augmentation de la richesse publique viendra au bien de toute la société, en avançant la disponibilité des produits. Par ailleurs, l'omission des issues de la priorité résultera en l'amélioration des produits mêmes, en supprimant toutes les restrictions formelles et le ballast de références.
En vivant dans une société voleur, les gens doivent obéir ses lois voleurs et voler un à l'autre ; autrement ils risquent à perdre leur vie et la possibilité de continuer leur travail. Il y a toujours un compromis avec la conscience, et personnes différentes trace différemment la ligne de démarcation. La seule excuse acceptable serait en ce que les actions de quelqu'un assisteraient l'humanité à sortir de l'état sauvage. Mais cela n'allège point la charge individuelle, parce que il est souvent difficile de dire quelles actions (ou quelles aspects de l'action) répondraient aux critères objectifs et quelles ne les satisferont pas. C'est un problème psychologique très grave.
On pourrait objecter que, malgré toutes les raisons économiques, l'honnêteté simple ne permettrait les gens à voler les idées des autres, ou mentir. Peut être. Mais la seule raison pour le mensonge, c'est qu'il était avantageux. Donc, l'idée de l'honnêteté s'applique premièrement à ceux qui ont déjà achevés une position sociale solide ; en ce cas, tout vol serait considéré comme une sorte de perversion. En la vie réelle, l'honnêteté devient souvent une arme contre des intrus. Ainsi, quelqu'un qui cherche un grade scientifique doit mentionner des publications de son chef et ses associés même s'ils seraient absolument hors de propos ; autrement il n'y a pas de voie en haut.
Le vol et le mensonge ne peuvent disparaître avant qu'ils perdent sa base sociale et économique. Mais une société comme ça ne lierait jamais le fond d'affaire à des issues historiques. Toute référence à des fruits d'un autre serait impossible sauf comme un remarque introductoire, une expression de respecte ou une tournure de la langue.
Avec des idées vraiment neuves, leur publication est une matière plus de courage que de priorité. Quand une personne distinguée est assez brave pour risquer sa réputation et signer sous les paroles d'un autre qui n'a pas d'autre chance à promouvoir une pensée radicale, c'est une sorte de plagiat respectable à applaudir. Une idée qui demande une change fondamentale dans la mentalité publique a peu de chances d'attirer l'attention immédiate ; elle va d'habitude pénétrer graduellement les esprits en se montrant dans des contextes très différents, dans le travail des gens différents aux pays différents, soit il par le développement indépendant, ou comme un écho distant des contacts directs et indirects. Les idées voyagent d'une personne à l'autre au niveau non-conscient, au moyen des inclinations et préférences sociales. L'apparition des mêmes idées à des plusieurs personnes est une signe positive qui indique la solidité de l'idée aussi qu'une mutation en la réceptivité publique.
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